Contempler
Contempler : faire une pause au milieu du rythme frénétique de nos Vies. J’ai passé 1 an en tour du monde, en van, et j’ai appris beaucoup de choses sur moi-même pendant ce voyage. Mais il y a une chose que j’ai retenu par-dessus tout, c’est mon besoin de contempler.
Je me suis rendue compte que j’étais capable de rester à observer des lacs d’altitude pendant des heures, sans bouger, et que ça me faisait un bien fou. Au début, je me suis dit que c’était parce que j’étais hypnotisée par le paysage, que face à ces scènes grandioses offertes par la nature, on ne pouvait pas faire autrement que de rester figé, à contempler.
Et puis, de retour en France, je me suis demandée pourquoi je faisais partie de ces gens que ça ne dérange pas de faire la queue 15 minutes devant l’étal du poissonnier au marché, que ça en était même apaisant. J’aime ces moments d’attente où il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre, justement. C’est pour moi l’occasion d’observer le ballet que la Vie met sous mes yeux : le poissonnier qui ouvre avec adresse les coquilles Saint Jacques, les amis qui se retrouvent par un heureux hasard et qui prenne du plaisir à se donner des nouvelles, les politesses de paniers à légumes, les blagues des vendeurs. Je me suis rendue compte que je retrouvais dans ces scènes du quotidien le même bien-être que face à mes paysages grandioses.
Alors, j’en ai conclu que j’aimais contempler, rester à observer, en retrait, ce qu’il se passe autour de moi. Je dirai même que j’en ai besoin parce que cette habitude développée en voyage est maintenant bien ancrée dans ma vie quotidienne. Certains diront passer 10 minutes à regarder par la fenêtre la fumée sortir des cheminées, c’est du temps perdu. Je ne crois pas, bien au contraire 😊
Je me suis rendue compte que j’étais capable de rester à observer des lacs d’altitude pendant des heures, sans bouger, et que ça me faisait un bien fou. Au début, je me suis dit que c’était parce que j’étais hypnotisée par le paysage, que face à ces scènes grandioses offertes par la nature, on ne pouvait pas faire autrement que de rester figé, à contempler.
Et puis, de retour en France, je me suis demandée pourquoi je faisais partie de ces gens que ça ne dérange pas de faire la queue 15 minutes devant l’étal du poissonnier au marché, que ça en était même apaisant. J’aime ces moments d’attente où il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre, justement. C’est pour moi l’occasion d’observer le ballet que la Vie met sous mes yeux : le poissonnier qui ouvre avec adresse les coquilles Saint Jacques, les amis qui se retrouvent par un heureux hasard et qui prenne du plaisir à se donner des nouvelles, les politesses de paniers à légumes, les blagues des vendeurs. Je me suis rendue compte que je retrouvais dans ces scènes du quotidien le même bien-être que face à mes paysages grandioses.
Alors, j’en ai conclu que j’aimais contempler, rester à observer, en retrait, ce qu’il se passe autour de moi. Je dirai même que j’en ai besoin parce que cette habitude développée en voyage est maintenant bien ancrée dans ma vie quotidienne. Certains diront passer 10 minutes à regarder par la fenêtre la fumée sortir des cheminées, c’est du temps perdu. Je ne crois pas, bien au contraire 😊
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