Le doute des profs de Yoga
Le doute n’est pas une émotion confortable, mais elle est de mon point de vue absolument nécessaire quand on est « solo-preneur » [entrepreneur qui travail seul]. Quand je regarde le chemin parcouru depuis que je suis prof de Yoga à temps plein, je me rends compte que le doute est une constante, il est toujours là, malgré les évolutions, malgré les réussites. Certains diront que j’ai le syndrome de l’imposteur. Peut-être.
Je me demandais ce matin s’il fallait à tout prix arrêter de douter. Je vois, bien sûr, les avantages d’une vie remplie de confiance, d’une vie où on croit toujours en soi, où on ne doute pas de ses idées et de sa réussite. Mais je vois aussi l’intérêt de douter. Le doute me permet d’évoluer, de me remettre en question, de faire évoluer mon enseignement du Yoga, de ne pas m’endormir sur mes lauriers.
Je me demande donc s’il faut absolument arrêter de douter. Je me demande si je suis prête à arrêter de douter car une chose est sûre : j’essaie d’éteindre la voix de mon critique intérieur très souvent, mais je n’y arrive pas. Alors est-ce que je le veux vraiment ? Je ne crois pas. J’aurai trop peur de perdre les bénéfices du doute. Alors je choisis de vivre en conscience, avec les avantages et les inconvénients du doute parce que je crois que le doute assure une partie de la qualité de mon enseignement du Yoga.
👉🏻 Et vous ? Essayez-vous d’éteindre votre critique intérieur qui vous fait douter ? Ou choisissez-vous de vivre avec vos doutes ?